Les lois de la citoyenneté informée et son importance pour la liberté
Explications détaillées des lois de la citoyenneté informée.
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Un citoyen informé recueille de l’information par le biais d’une multitude de sources crédibles, et ne juge ces sources crédibles que par la vérification des faits et le bon sens.
Tout ce que cette règle signifie, c’est que vous devez recueillir de l’information du plus grand nombre de sources possible pour arriver à une conclusion. Méfiez-vous de toute source d’information avant de vérifier sa crédibilité en la comparant à une pléthore d’autres sources. Après la comparaison, il vous reste une sorte de cote de crédibilité pour cette source. Comment s’y prend-on pour créer une cote de crédibilité ? Eh bien, tournez votre téléviseur vers une station de nouvelles, n’importe qui fera l’affaire, et sortez votre ordinateur/téléphone/tablette.
Lisez plusieurs sources, essayez d’évaluer la crédibilité de chaque site. Plus il y a de sources auxquelles un article renvoie, plus il est utile, mais si toutes les sources proviennent d’un biais étroit ou d’une source non fiable, alors cette information n’est pas accréditée et doit être éliminée de votre esprit.
Il est important de garder à l’esprit que le fait qu’un article de ladite source d’information soit exact ne signifie pas que tous les autres éléments d’information sont exacts. Vous devez établir une cote de crédibilité pour chaque élément d’information, même s’il s’agit de votre source d’information la plus fiable. La cote de crédibilité vous permet seulement de devenir plus confiant envers toute source qui a une cote élevée. Vous ne devez, en aucun cas, prendre aucune source comme source de vérité sans d’abord vérifier les faits.
Un citoyen informé s’efforce toujours de comprendre et, au besoin, de compenser la partialité de toute source.
La deuxième règle vient du fait que les humains sont des êtres de préjugés. Si vous détestez les macaronis au fromage et que quelqu’un qui n’a jamais essayé vous en parle, qu’en dites-vous ? Que tu détestes ça, que ça a un goût dégueu, que c’est une merde de pâtes au fromage, etc. C’est votre parti pris. Tout le monde a un parti pris et il est toujours répandu dans ses tentatives de diffusion de l’information. C’est quelque chose que les journalistes/journalistes s’efforcent d’abolir en rapportant tous les faits connus. C’est une tâche presque impossible, mais ce n’est pas grave. Tout ce qu’il faut, c’est comprendre les préjugés. Si vous comprenez le biais, vous pouvez le compenser. Si vous savez que quelqu’un déteste les macaronis au fromage, vous pouvez omettre l’opinion et aller au fond des choses, c’est-à-dire que dans ce cas-ci, les macaronis au fromage sont des sortes de pâtes au fromage.
Méfiez-vous des préjugés qui sont extrêmement étroits, en ce sens que la personne qui a créé la source a une opinion très particulière (souvent bigotée) sur un sujet, parce que les quelques gouttes d’information exacte peuvent ne pas valoir la peine d’être noyées dans des piles de désinformation et d’opinion. Plus les préjugés d’une personne sont particuliers, moins il est probable que ses nouvelles seront exactes. Ces sources devraient recevoir une faible cote de crédibilité et être automatiquement méfiantes. Même si leur parti pris coïncide avec le vôtre, le chemin vers les faits ne suit pas un système biaisé. Ce sont des faits, aussi simples que ça.
Il est nécessaire de bien comprendre vos droits en tant que citoyen de n’importe quel pays pour créer une opinion éclairée sur votre gouvernement. Vos droits sont là pour vous aider et si vous ne les connaissez pas, ils vont être perdus. Cela vous permet la liberté d’expression, tout le monde le sait. Vous pouvez dire ce que vous voulez et le gouvernement ne peut rien y faire. Ce que la plupart des gens ne savent pas, malheureusement, c’est que cela permet beaucoup plus.